Mésaventure à la Marina de Las Palmas de Gran Canaria en décembre 2022

Madère, quand nous avons voulu nous servir de notre dessalinisateur, nous avons activé la procédure. Il s’est dés hiverné sans souci, mais n’a pas voulu produire de l’eau douce.

Un technicien contacté par téléphone a essayé gentiment de nous dépanner, sans succès.

La station de la marque étant à Las Palmas, nous avons calqué nos navigations pour être dans ce port après le départ de l’ARC.

Nous avons été très mal reçu à la capitainerie par un marineros qui n’était pas content parce que nous étions rentré dans le port sans leur autorisation (j’ai pourtant respecté la procédure du Bloc Marine). Patrice s’excuse mais il ne pouvait pas faire autrement. Il nous donne une place pour 15 jours renouvelable.

Une heure après il nous emmène à notre place. C’est un amarrage à la Marseillaise avec pendilles. Le marineros hurle sur Patrice en espagnol puis amarre le bateau n’importe comment. Sauf que le bateau venait toucher un poteau. Il râle encore et s’en va. Patrice rectifie l’amarrage et décale un taquet du ponton car la place qu’il nous a donné est trop petite.

Après observation nous nous sommes aperçu que ceux qui était près d’un poteau ont une passerelle pour accéder à leur bateau et cela ne pose pas de problème. Nous n’en avions pas et le port n’en prête pas. Les bateau venant de méditerranée ont tous cet accessoire. Pas nous.

Trois jours plus tard il revient. Râle de nouveau car cela ne lui plaît pas. Il fait venir un policier du port. Bernadette demande une autre place. Il refuse et nous dit que si on est pas content on a qu’à partir ou aller au mouillage. Il s’énerve et finit par insulter les Français et la France. Je le menace de porter plainte. Il s’en va.

Il revient plus tard avec un autre marineros et deux policiers. Il demande à Patrice de remettre le taquet à sa place. Le marineros nous refait son numéro de claquettes. Nous demandons à nouveau une autre place à cause du poteau. Refus. Vous n’avez qu’à partir. Patrice remet en place le taquet. Le deuxième marineros voit le problème et avec un autre bout, il aide Patrice à modifier l’amarrage. S’il y avait eu un bon coup de vent, je ne suis pas sûr que nous ne touchions pas le poteau.

Le technicien est passé et après avoir posé son diagnostique nous donne rendez vous pour le mercredi 14 décembre pour changer la pièce. Il n’est pas disponible avant. Nous demandons une prolongation de séjour: refus catégorique même après intervention de deux personnes qui parle la langue et le technicien.

Conclusion: nous ne sommes pas content car tout était prévu pour cette réparation. Nous aurions aimé transater avec cet appareil en état. Il sera finalement réparé au Marin en Martinique. Dommage pour le technicien.

En 28 ans de navigation en France et pays étrangers, nous n’avons jamais rencontré de difficulté même quand la barrière de la langue n’aide pas.

En quinze jours ce marineros c’est rendu désagréable, incompétent et «gueulard» sur le ponton avec tous les bateaux qu’il a amarré.

Si vous pouvez éviter d’aller à la marina de Las Palmas, n’hésitez pas.

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