C’est le départ à 6 heures du matin pour la transatlantique retour. Saint Martin des Caraïbes à Horta aux Açores.
Nous partons à trois : Le capitaine et Hervé notre équipier. Rappelez vous il a réalisé la traversée de Locmiquélic à Madère.
Et Bernadette le PPN (Petit Personnel Naviguant pour l’intendance : surtout la cuisine)
Les premiers jours la mer est correcte on avance à 5,5 nœuds de moyenne.
Nous avons pêché un Thazard. Il faisait 75 cm de longueur de corps avec de belles dents.
Et la croisière gastronomique commence. A part 3 jours où il a été difficile de cuisiner. Bernadette a bien gâté le capitaine et son équipier. ( voir la galerie de photos la Transatlantique Gastronomique d’Ar-Men)
Les journées sont rythmées par les Levers et coucher de soleil qui sont toujours magnifiques (voir articles : Les levers et couchers de soleil de la Transatlantique).
Nous n’avons pas eu beaucoup de vent car nous avons fait 7 jours et demi de moteur. Nous avons été rattrapé par l’anticyclone.
Mon Capitaine avait peaufiné ma coque avec le narguilé et enlever tout mes points noirs (acné des coques en Caraïbes). Je glissais bien sur la mer malgré mes 16 tonnes.
Il a fallu de nombreuses manœuvres pour économiser au maximum le gasoil. L’étai largable de la trinquette oblige au virement de bord de rouler le génois.
Ils ont souvent roulé et déroulé le génois pour naviguer au moteur, à l’Anglaise (Moteur + génois ) pour gagner 1 nœud, et à la voile dés qu’il y avait du vent. Heureusement que mes winchs sont électriques ! Cela a été jusqu’à plus de 10 par jour. Et quand cela était de nuit, Hervé et Patrice n’ont pas toujours bien dormi entre les quarts.
Si certains on rencontré un bateau de pêche qui leur a vendu du gasoil, nous nous avons croisé 6 cargos au loin et un deux mats barque « La Corvette » au milieu de l’atlantique.
J’ai consommé 243 l sur 640 l embarqué pour 1 500 tours/m à 3.5 nœuds de moyenne.
La corvette est arrivée deux jours après nous au port d’Horta.
Au milieu de l’atlantique une dorade parmi un band a mordu à l’hameçon. Cela nous a fait 4 bons repas : en carpaccio, roulé dans la farine ou cuit dans l’huile d’un côté et de l’autre avec le jus de citron. Hélas c’est la dernière fois qu’ils se régalent car c’est pas un poisson des côtes française.
Le quotidien après un bon petit déjeuné vers 8h30 était rythmé par le café de 10h avec sablés d’Ar-Men.
Bernadette c’est éclatée
à la cuisine pour passer le temps qui s’écoulait tranquillement. Elle en a profité pour filmer ses préparation car elle a l’intention de mettre sur ma chaîne de voyage des recettes et créer un fichier de cuisine bateau avec des photos.
Quelques exemples :
Sans parler des quiches, mouclade, ratatouille à Edith, soufflés et autres.
Les desserts comme la crème St Honoré au pistages concassées, crème a base de lait concentré, tiramisu aux maracujas, gâteau de semoule à la confiture, tarte à la banane et autres ont été les bienvenus quand les fruits se sont rarifiés au bout de 15 jours.
Un peu de couture pour pimenter la transat.
Patrice a rempli mon carnet de bord ( état du vent et de la mer ; le temps moteur, groupe électrogène et dessalinisateur ainsi que le relevé du point et le nombre de milles parcouru.
Au début 16 jours de la transatlantique, il a fallu faire les pleins d’énergie (gasoil et gaz).
Hervé c’est fait plaisir et m’a guidé un peu chaque jour et donnait un coup de main à Bernadette ou Patrice.
La lecture pour tous un peu de montage vidéo pour Bernadette (suivant état de la mer et de l’énergie disponible) et des jeux (mots croisés, sudoku et autres).
Regarder le bleu de la mer, rêver, méditer, discuter bercent la navigation.
Avant de commencer les quarts, un petit apéritif avec ou sans alcool au moment du couché du soleil saupoudrées d’anecdotes de mer. On a fêté le milieu de la traversée.
Au fil de la transat il a fallu avancer les heures de 4 heures au total et se couvrir.
4 jours avant d’arrivée à Horta j’ai subi 32 nœuds de vent et plus de 4 mètres de houle de travers. C’était des comme des boulets canons sur la coque et le pont. Cela a durée une nuit et une journée. Hervé et Patrice on veillé, Bernadette a écourté son quart avec interdiction de sortie. Même s’ils ont leur harnais et la lisse de maintien cela reste dangereux.
Patrice c’est posé la question et s’il y a quelque chose qui ne va pas sur le pont ; je fais comment ? Je ne sais pas ce que je peut faire !
La journée a été difficile et la houle est descendue à deux mètres au couché du soleil. La nuit a été réparatrice après cette épreuve.
Il n’y avait pas beaucoup de vent les deux derniers jours se qui arrangeait bien le capitaine car cela me permettait d’entrée dans le port d’Horta au matin au lieu de la nuit.
A 6 heures du matin tout le monde est sur le pont pour découvrir les Acores, la fin de la transatlantique.
22 jours de navigation.
J’entre dans le port d’Horta. Je vais me reposer ainsi que mon équipage.
Fin de la transatlantique; content d’être arrivée, aucune casse, aucun problème. Une petite aventure qui se termine. (voir vidéo : La transatlantique retour d’Ar-Men).
La prochaine c’est la traversée du Golf de Gascogne pour retrouver mon port d’attache.
Bravo les amis. On est contents de vous retrouver en bonne forme très bientôt.
Merci
Nous aussi
On naviguera ensemble. Pleins de bons moments nous attendent
Les Açores c’est magnifiques et les gens sont d’une gentillesse
Merci pour ce partage !
Bonne traversée jusqu’en Bretagne !
Bises
Anne
Coucou.
Vous êtes où?
Pensées
On c’est fait bien secoué. Jusqu’ 30 noeuds de vent et une houle de 7m. Très sportif mais pas peur. Ar-Men est un bateau costaud